dimanche 4 janvier 2015

C comme Chienne...


Les préparatifs sont finis. Perchée sur de hauts talons je tourne en rond dans mon salon. Les bas ne bougent plus je sens l'air qui s'insinue délicatement entre mes cuisses. Ma poitrine libre effleure mon petit haut transparent, mes tétons sont dressés, ils attendent comme tout le reste de mon corps.
Pas besoin d'imaginer, je suis déjà trempée. Une situation qui m'excite au plus haut point : l'attente.

J'aimerai qu'il ait les clefs, qu'il ne sonne pas. Je m'imagine à genoux sur le sol de l'entrée, fesses relevées, bras tendus, tête baissée. Devoir attendre, ne plus penser, me concentrer sur le bruit de ses pas, être immobile. La porte s'ouvre, j'entends ses pas, il m'observe je le sens, il se déplace, prend son temps.  Une main vient se poser fermement sur ma nuque tandis que 2 doigts s'insèrent en moi. Je gémis. Sa main maintient la pression sur ma nuque. Je ne peux m'empêcher de tendre mes fesses pour sentir davantage ses doigts qui me fouillent. Un troisième, la pression se fait plus forte, j'aime ça. J'ai envie que ses doigts me déchirent, m'ouvrent, me fouillent sans relâche.

Il s'éloigne me laissant ainsi ouverte, gémissante, suppliante...
Je reconnais le bruit de la ceinture qu'on enlève... Ce bruit qui me fait vibrer. Je la sens autour de mon cou, il serre et me tire la tête en arrière en me disant "Cambre toi"!
Je m'exécute docile et creuse mes reins pour m'offrir. Je le sens derrière moi, je sens son sexe à l'entrée de mes lèvres, un coup de rein, il est en moi. Il ne me laisse pas le temps de m'habituer et tire sur la ceinture pour relever davantage ma tête. Il ressort entièrement son sexe et replonge en moi aussitôt.

Il ne me ménage pas, ses pénétrations sont fortes, dures et ma respiration difficile. Je suis sa chienne à quatre pattes, son trou à disposition et j'aime ça... Je ne veux pas qu'il s'arrête, j'ai envie qu'il me transperce, qu'il me fasse mal, qu'il me fasse jouir! Je me sens dégouliner de manière indécente, je sens que je lui appartiens, que je suis sa chose dont il peut user et abuser...

Il se retire d'un coup, passe sa main sur mon sexe et insère un doigt dans mes fesses. Je me raidis un peu et reçois une claque sur la fesse "Ja'i dit Cambre toi"! Je me remets en position, j'essaie de me détendre un peu? Un deuxième doigt me fouille quelques instants. Il tire encore sur la ceinture ce qui m'oblige à me cambrer davantage et je sens son gland à l'entrée de mes fesses. J'ai peur d'avoir mal, son autre main appuie sur mes reins et il s'insère en moi d'un coup. J'en ai le souffle coupé, il commence des va et vient plutôt lents et accélère la cadence. J'aime cette sensation de force qui se dégage, j'aime cette queue qui me fouille profondément. Je la sens jusque dans mon ventre, je gémis, il continue de plus en plus fort, de plus en plus vite, je perds pied, je sens le plaisir qui monte inexorablement... Je me cambre davantage pour l'accueillir de mon mieux, ses deux mains attrapent maintenant mes hanches fermement, il pousse un râle puissant, je sens les spasmes de son sexe, je ne tiens plus, mes jambes flageolent et je jouis à mon tour sous ses derniers coups de queue...

Quelques secondes s'écoulent, il retire son sexe doucement, et se relève. Il attrape la ceinture, amène ma tête vers son sexe et me dit "Nettoies la queue de ton Maître ma petite chienne".

lundi 10 décembre 2012

Montréal

Je réalise que ça fait des mois que je n'ai pas écrit sur mon blog. J'ai vécu quelques expériences depuis février dernier, des choses que je n'ai pas forcément eu envie de partager mais aujourd'hui j'ai eu envie d'écrire...

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, je suis depuis le 13 septembre à Montréal, j'ai obtenu un Permis Vacances Travail d'une durée d'un an. Je cherche un emploi dans mon domaine mais en attendant j'ai trouvé un job alimentaire : je suis vendeuse dans une "quincaillerie" ou plutôt une sorte de boui-boui où l'on trouve absolument de tout! J'ai même trouvé une paire de menottes!!

Ici, j'explore le milieu sm par le biais de fetlife, un site qui propose régulièrement des évènements de toute sorte, surtout des apéros pour les 18-35 ans dans des bars de Montréal. Mais c'est un autre sujet j'y reviendrai... Je vous parlerai de la vie BDSM à Montréal, c'est très intéressant et enrichissant!

Tout ça pour vous donner quelques nouvelles, je vais bien, je profite de mon expérience dans tous les sens du terme et je reviendrai raconter mes petites aventures...


mardi 28 février 2012

C.&C. chez C&C...



Vendredi 17 février, 16h, je retrouve C. pour aller aux goûters du divin marquis.
Pas de stress cette fois, je ne suis pas soumise, je ne porte pas de collier, je décide de tout, je contrôle la situation.
Je porte ma robe noire préférée, assez classique, juste au dessus du genou et mes bottes noires à talons compensés.
Je me sens bien, jolie, confiante. Il est vrai aussi que j'ai dominé V. pour la première fois la veille, mais c'est une autre histoire...

Nous pénétrons dans le monde des goûters, j'observe ce qu'il se passe autour de moi. Je me dis que je ne suis pas dans ce monde, sans être dans l'autre non plus. Un peu flottante Caroline en ce moment. Je me cherche, je teste, j'analyse, je dissèque...
J'avais besoin de me confronter à cette ambiance, à ces personnes, à cet univers dont je me sens si proche et si éloignée à la fois.
J'étais heureuse que C. m'accompagne, je savais que je pourrai parler librement avec elle de tous mes questionnements et que j'étais avec une personne aimante et attentive.

Nous nous asseyons sur les fauteuils confortables, pas loin de l'escalier pour observer les nouveaux arrivants. Autour de nous quelques personnes, des couples, des hommes seuls. Nous décidons d'aller explorer les lieux moins visibles : je retrouve cette salle où je me trouvais quelques années auparavant attachée sur la balançoire. Mes pensées s'affolent : mes envies seraient tout autres aujourd'hui, un Maître certes mais surtout plusieurs hommes autour de moi. Fouillée profondément, sollicitée de toutes parts, soumise qui s'abandonne...

Je continue ma promenade et me dirige vers l'étage... Une pièce a changé, elle abrite désormais un joli bureau ancien sur lequel est posé un livre ouvert, j'y vois des dessins, quelques mots griffonnés... J'aime beaucoup cette pièce je m'y sens bien. D'autres pensées : je le vois penché sur le bureau une plume à la main, je passe mes ongles sur son dos et sur ses fesses, j'accentue mes pressions tout en lui demandant d'écrire un poème en vers.

Il est temps de redescendre et de découvrir de nouvelles personnes. Je sors de mes rêveries et me demande quand je vais bien pouvoir rencontrer celui avec qui je pourrai vivre et partager tous ces fantasmes et toutes ces idées.

17h15. Un couple descend les marches, je la regarde Elle, elle attire mon regard, une belle femme, brune, qui a l'air d'avoir du caractère... Je me demande qui domine qui, ils sont habillés très simplement et se regardent amoureusement. Elle me sourit et se dirige vers le buffet pour prendre à boire, puis ils vont s'asseoir sur un canapé. Je poursuis ma discussion avec C. pendant qu'un homme lui masse les pieds. Je décide de la laisser profiter de ce petit plaisir et d'explorer à nouveau le lieu.

Dans une petite salle où une croix est fixée contre un mur je retrouve ce couple qui retient mon attention. Il est torse nu face à la croix, le dos exposé et elle s'amuse avec un martinet. Je suis fascinée par leur complicité et l'amour qui se dégage de leur échange. Elle maitrise parfaitement ses outils et enchaîne les coups. Certains plus douloureux que d'autres. Je reste subjuguée par la scène, je ne comprends pas vraiment pourquoi mais je suis attirée... J'ai envie de faire la même chose qu'elle.
Beaucoup de personnes les regardent mais j'ai l'impression de "vivre" cet échange avec eux. Elle se tourne soudainement vers moi et me tend un martinet. Je rougis, gênée et bafouille que je ne veux pas car je ne sais pas m'en servir.
Elle me sourit et continue à zébrer le dos de son compagnon, les hommes qui regardaient s'éloignent peu à peu et je reste seule à contempler la scène. Elle se retourne alors vers moi me demande mon prénom et me prend par la main.
Nous nous approchons de celui qui est encore attaché à la croix et elle pose ma main sur son dos en lui demandant s'il accepte que je participe à leur échange. Sa réponse est positive elle m'entraîne alors un peu en arrière, se place derrière moi et me montre les gestes à faire pour bien utiliser le martinet, où frapper sans risque et quels mouvements sont les plus adaptés.
Je suis fascinée par tant de douceur et de pédagogie et je suis ses conseils, je n'ose pas au départ frapper puis peu à peu, enthousiasmée par leurs encouragements, je me lance... J'essaye plusieurs martinets j'alterne les coups avec elle, je me sens bien, j'aime ce que je fais, j'aime le regarder sur la croix, immobile.
Elle se dirige vers lui à plusieurs reprises, l'embrasse, le caresse, je ne me lasse pas d'observer leur complicité et leur amour. Elle me tend à nouveau la main, je caresse à mon tour son dos, il dégage une chaleur incroyable, nos deux mains sont réunies sur sa peau et elle le détache doucement.

Je les remercie et m'éloigne pour les laisser partager cet instant...
Je retrouve C. assise, souriante, je m'empresse de lui raconter ce que j'ai vécu puis je me dirige à nouveau vers eux, tranquillement assis, afin d'entamer une discussion intéressante...

A suivre

lundi 27 février 2012

8 ans

8 ans déjà,
8 ans ça ne passe pas,

8 ans si longtemps
8 ans tu me manques tellement...

mardi 22 novembre 2011

V. comme Vanille, C. comme Chocolat… Un savoureux Caramel

20h15, je prends le métro, j’aime cet instant où je traverse la ville, la tête en ébullition. J’ai choisi de garder mes sous vêtements, j’avais envie de sentir ses mains me les enlever, une mise à nue dans l’art et la manière, je l’imagine délicate, tendre, simple. Changement à Châtelet, l’air s’engouffre dans mes vêtements, j’aime le sentir près de mon intimité, je souris, je me sens coquine, joyeuse, spontanée. J’ai envie de lui, maintenant.
20h56, je sors du métro, je me dirige lentement vers son appartement, mes talons claquent sur le sol, un regard vers le parc des Buttes Chaumont.
« Ces instants partagés deux jours plus tôt dans ce même parc, une vue magnifique, des regards qui se croisent, des mots échangés ».
8ème étage. Je suis dans l’ascenseur, dernier coup d’œil dans le miroir, je me trouve jolie, j’ai envie de ses lèvres, mon bas ventre s’enflamme. La porte s’ouvre, il m’accueille avec un grand sourire et me fait rentrer chez lui.
Une amie est là, ses deux colocataires, je déguste mon verre de vin blanc en essayant de suivre les conversations, mes pensées sont ailleurs, je sens son regard sur moi, j’intercepte un discret clin d’œil. Je souris encore et encore, je me sens bien…

23h, nos regards se croisent de plus en plus souvent, les deux amies quittent l’appartement, les colocataires se retirent dans leurs chambres.
On se regarde, on sourit, il vient m’embrasser délicatement, me prend dans ses bras, me fait rire. Je suis bien, mieux que bien, je suis heureuse, je savoure chaque instant.
J’ai envie de lui, de lui sauter dessus mais je ne sais plus faire ça, je n’ose plus faire ça. Je préfère le laisser mener la danse, ça me rassure… Il m’entraîne dans sa chambre, referme la porte et continue à m’embrasser. Ses mains dessinent les contours de mon corps, les miennes restent près de son visage, touchent son cou, prennent ses cheveux. Il est très délicat, ces effleurements me rendent folles, j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant, tout de suite.
J’enlève mes talons pour mieux me blottir dans ses bras, je sens son odeur, j’ai envie de goûter sa peau. Il m’entraîne vers le lit, j’aime sentir son poids sur moi, sa main dans mes cheveux, dure et douce à la fois. Ses baisers se font plus pressants, ses mains plus sûres. J’ôte mes bas pour mieux sentir le contact avec sa peau, sa main se dirige vers mon intimité, ses doigts jouent délicatement avec mon clitoris, puis se retirent pour parcourir mon corps. L’attente me rend folle, j’ai envie de lui, de le toucher, de le sentir. Je glisse mes mains sous son pull pour les promener sur son torse, une fois mes ongles, l’autre mes doigts pour découvrir sa peau. Il se met torse nu et entreprend de me dévêtir. Chaque seconde est un délice, il dénude mon corps peu à peu. Il s’arrête au moment d’enlever le bas, il le fait glisser le long de mes jambes et je sens l’air frôler mon sexe. Instant magique pour moi, je sais qu’à cet instant j’ai envie de me donner à lui. Ses baisers reprennent le long de mon corps et sa bouche se dirige vers mon intimité. Je suis partagée par l’envie de le laisser faire et de l’arrêter. Je ne sais plus ce que ça fait, je ne connais plus les sensations, je n’ai plus l’habitude que l’on se concentre uniquement sur mon plaisir…
Je décide de le laisser faire, de me laisser surprendre, sa bouche fouille mon intimité, c’est chaud, intense mais je ne peux m’empêcher de regarder sa tête entre mes cuisses. Je décide de fermer les yeux et de me laisser aller au plaisir, juste vibrer sous ses coups de langue…
Sensations fortes, je me demande ce qu’il ressent, une main caresse ma poitrine tandis que l’autre s’approche de mes fesses. Ma réaction est immédiate, mon corps s’ouvre davantage, son doigt s’immisce dans mon trou, je mouille encore plus, ses caresses ne cessent pas, le plaisir m’envahit d’un coup, mon corps se tend sous ses coups de langue, j’ai des spasmes et je jouis fortement…
Il vient s’étendre à côté de moi et me caresse tout le corps, je l’embrasse sur la bouche, j’aime sentir mon intimité et la goûter. Ses yeux plongent dans les miens, il me murmure « Tu es sucrée »… J’ai l’impression d’être un fruit délicieux, j’ai envie qu’il me dévore. Ses caresses reprennent doucement, j’ai envie de sa queue, je n’ai pas encore osé la toucher. Je me redresse et commence à l’embrasser sur le torse, je pose des baisers, je lèche et je descends doucement vers son sexe tendu… J’ai envie de lui faire plaisir, de m’occuper de lui, de le découvrir cm par cm. Mes cheveux glissent le long de son torse pendant que mes mains font connaissance avec son sexe. Il est doux, long, il me donne envie.
J’approche ma bouche de son sexe tendu et commence à le lécher de haut en bas, je m’attarde sur le gland, je goûte, j’humidifie, je prends en bouche, je me retire. Je joue avec sa queue, j’aime la sentir vibrer dans ma bouche, ses mains se font plus sûres et me tiennent fermement les cheveux. Il force ma bouche à certains moments, poussant son sexe au fond de ma gorge. J’ai des hauts le cœur mais je ne dis rien, je continue, j’avale sa queue, je la lèche encore et encore. Il se retire et m’attire vers lui pour que je l’embrasse.

1h35.
Je suis étendue sur le ventre, il caresse mes fesses, les lèche, les touche, je suis trempe, j’ai envie de lui, de sentir sa queue en moi, mon ventre se tord. Je redresse mes fesses et il rentre en un coup de queue en moi, je ne sais définir si je ressens du plaisir ou de la douleur, il est allé tellement loin que j’en ai la respiration coupée. Il continue ses va et vient, m’attrapant fermement les hanches, je me sens poupée entre ses doigts, je subis ses grands coups de queue. Le plaisir monte en moi, l’animale se réveille. Un doigt vient se placer à l’entrée de mes fesses, je suis offerte, mes fesses se tendent, je sens mon trou prêt à l’accueillir. Deux doigts s’enfoncent en moi, je m’empale sur eux, je veux les sentir au fond de moi. Il les retire sèchement et je sens sa queue à l’entrée de mon trou. J’ai peur et j’ai envie, j’attends, je ne bouge pas… Sa queue rentre lentement en moi, cm par cm, j’ai envie qu’elle ne touche jamais le fond, que ce moment dure une éternité. Je perds pied, je ne suis qu’un trou qui subit ces allers retours d’une lenteur incroyable qui me rendent folle. Encore, encore, encore… Le rythme s’accélère d’un seul coup, surprise, j’esquisse un mouvement mais ses mains me maintiennent fermement les hanches. Aucun mot, juste une pression forte sur mes hanches et une claque sur mes fesses. Je ne bouge plus, je subis, je subis ses grands coups de queue au plus profond de mon être. Je me sens partir encore, j’ai envie de recevoir encore et encore, d’être à lui, d’être son trou, je me laisse submerger par le plaisir et je jouis sous ses coups de queue.

Je ne bouge plus, il me laisse le temps de récupérer…Il me caresse le dos, les fesses, m’embrasse. Je me retourne pour lui faire face, j’écarte les jambes pour le sentir s’écraser sur moi de tout son poids. Ses doigts glissent en moi quelques instants, il les retire et les amène vers ma bouche. Docilement je m’exécute et lèche ses doigts avidement. Sa queue ne tarde pas à rentrer en moi et à me pénétrer de toute sa puissance. Je suis secouée, ballotée, défoncée, je subis ses envies, sa fougue. Je redeviens chienne, je mouille à nouveau, je sens le plaisir m’envahir à nouveau. Je joue avec mes hanches, je contracte mon sexe, j’ondule, je danse… Il se retire et m’éjacule sur le corps. Je suis heureuse, je m’amuse, je ris, je jouis…

A suivre..

lundi 21 novembre 2011

Jour V.

J'y ai pensé tout le week end, mon corps aussi... Je me suis caressée trois fois, orgasmes puissants... Et j'attends,j'attends, j'attends... J'attends ce moment depuis si longtemps, découvrir son corps, sentir ses mains sur ma peau, ses lèvres qui parcourent mon corps.
Je n'ai pas envie de porter de sous vêtements, c'est mon choix, il ne m'a rien imposé. Je crois que ça me rassure de rester un peu "soumise". Je ne sais pas où je mets les pieds, l'inconnu, pas de scénario pré défini et perceptible, juste deux corps qui se retrouvent. Deux corps qui vont essayer de parler, de deviner, de vibrer...
Je compte les heures, mon corps est en éveil, je m'impatiente, j'ai encore envie de me caresser.
Première fois que je suis aussi intimidée, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir comment faire, peur de mon corps... Mais j'ai envie de ces heures passées avec lui. J'ai envie de plonger dans son regard, de ne pas baisser les yeux, d'être là, consciente.
Je ferme les yeux, doucement, je respire... Je laisse les sensations m'envahir, j'écoute, je prends mon temps...
Ma main descend lentement sur ma poitrine, mes tétons sont durs et j'aime les faire glisser sous mes doigts. Je poursuis mon chemin vers mon sexe, le frôlement de mes doigts fait naître des sensations exquises. J'écarte les jambes, ma main caresse en douceur, je plonge deux doigts en moi, je ne bouge pas, je savoure l'instant. J'aime les ressortir humides, j'aime ce moment où je deviens animale. Mes doigts se dirigent vers mon clitoris et les petites pressions exercées m'excitent davantage.
Je reprends mes caresses, je ne veux pas jouir trop vite, je veux savourer, fermer les yeux encore et encore et imaginer que ce sont ses doigts qui me découvrent...
Et si mon désir l'effrayait? Si j'étais "trop" animale? S'il n'aimait pas mon corps? ... Les questions que je me posais trop souvent, la pression mise par certains ou certaines.
Si, si, si, si ça ne "marchait" pas, ce ne sera pas Moi, ce ne sera pas Lui, ce sera comme ça.

Je crois que je n'ai pas trop de doutes, l'envie est là, depuis quelques jours elle m'accompagne, je me laisse porter, je savoure, je vibre, plus que quelques heures et je le retrouve...

Un dernier orgasme solitaire pour mieux se diriger vers le plaisir partagé.